Cross du coq, Pontault Combaut, le 8/12/2019

08/12/2019 15:46

Que serait une saison de cross sans le cross du coq? Contrairement à celui fait un mois plus tôt à Brie Comte Robert, celui-ci est relativement difficile avec pas mal de montées, descentes et relances. En plus, cette année c’est très boueux...

Notre course est à 10h50. Nous arrivons à 9h20. La compétition n’a même pas commencé que le terrain est déjà bien gras... À 10h les vétérans ouvrent le bal. On regarde un peu Fabien puis on part se changer. Avec le vent et la pluie, il ne fait pas bien chaud.
On essaye de s’échauffer sur le parcours mais ce n’est pas évident avec les gars qui font leur course. A dix minutes du départ on se dirige vers la ligne. On retrouve Cecile. Mathilde ne peut, malheureusement, pas courir mais elle est tout de même venue nous encourager.

Nous aurons une petite et deux moyennes boucles à parcourir comme l’année derrière, avec une légère petite modification à un endroit. Il y a avec nous le cross court homme qui fera une moyenne boucle au lieu de deux.

A 10h50 le départ est donné. L’herbe est très haute mais elle laisse rapidement place à la boue... et ça va être comme ça jusqu’à la fin !! Pas un seul endroit du parcours n’est épargné. A plusieurs endroits je me retrouve à courir quasiment sur la pointe des pieds car je sens que ça fait succion avec la boue et j’ai peur d’y laisser mes chaussures comme deux ans auparavant...

La petite boucle est relativement plate excepté le passage à 200-300m du départ composé d’une succession de buttes. Mais je crois que le pire n’est ni la boue, ni les côtes mais les passages où l’on court de travers. Le terrain n’est pas du tout plat par endroit et on penche sur le côté gauche. Mes pointes accrochent plutôt bien mais j’ai peur de glisser.

A la fin de cette petite boucle j’ai l’impression de ne pas être à ma place. Je ne me sens pas particulièrement fatiguée (mais je me réserve un peu pour les deux prochaines boucles) mais j’ai du mal à avancer. J’ai les yeux rivés au sol pour voir où mettre les pieds sans risquer d’y laisser mes chaussures ni glisser.
Sur cette moyenne boucle on a une grosse butte très raide. Avant de l’attaquer je vois le sol... Comment vais-je faire pour ne pas glisser? Je l’attaque doucement sur la pointe des pieds pour être sur de bien accrocher (de toute façon je n’ai pas de pointes sur les talons donc ça ne sert à rien de les poser pour monter). Je glisse un peu mais je gère.
Après ça on redescend. Je croise Cecile qui va attaquer la montée. On se fait un petit coucou. Je longe l’étang puis c’est parti pour une nouvelle montée. Ça descend vers la ligne d’arrivée et en route pour la dernière boucle! C’est usant de courir dans cette boue, il faut faire attention aux chutes mais je me motive en me disant que j’ai fait le plus gros.

J’ai peu de risques de me faire doubler car les athlètes derrière sont suffisamment loin pour que ma place soit assurée. Mathilde m’a annoncé 13eme.
Lorsque j’attaque l’enchainement de buttes, Solenn en termine avec ce passage. Il me semble qu’elle est 3ème. Et lorsque c’est moi qui en termine, je croise Cecile une seconde fois. Sur le plat, j’essaye de relancer pour essayer de revenir sur les concurrentes devant moi.

Le passage de la grande butte me fait perdre un peu de temps. Je la monte légèrement plus doucement mais du coup beaucoup mieux que la première fois. Cependant, le fait de la prendre plus lentement me coupe l’elan arrivée en haut et je me retrouve presque à marcher. Je repars bien vite.
Portion de plat au bord de l’étang avant d’attaquer la dernière côte finale. En haut de cette côte, ma montre bipe m’indiquant un nouveau kilomètre. Je regarde instinctivement et vois 7km! Mais on n’etait pas censé faire 6,7km?
J’aperçois la ligne d’arrivée. Ça descend, je déroule une dernière fois. A ma montre j’ai finalement plus de 7.3km. Avec la boue qu’on a eu ça a fait une bonne préparation!

Je termine en 36’52, je suis 14/42 et 5/12 seniors.